Les trois actions primordiales pour un terrassement réussi sont : l’extraction, le transport de la terre et autres débris et la mise en œuvre à l’aide d’outils, machines et engins spécifiques dédiés à chacune de ces tâches.
Dans un premier temps, l’extraction est l’étape qui permet de transformer radicalement le relief d’un terrain et ainsi de lui donner une nouvelle morphologie, et de nouvelles fonctions. Pour que cette première opération puisse être menée à bien, ces opérations seront la plupart du temps à effectuer : le déblaiement, le remblaiement, les fouilles, le nivelage et si nécessaire, un enrochement.
L’étape suivante est le transport des débris et de la terre récoltés à l’extraction. Cette opération plus complexe nécessite l’emploi de moyens plus importants. Des engins comme la pelleteuse et la benne seront indispensable pour un chantier de large ampleur.
La dernière étape d’un terrassement n’est autre que la mise en œuvre à proprement parlé. Elle se divise en plusieurs étapes à commencer par le remblai et la mise en forme des couches superposées. L’exécution dépend de divers facteurs comme la classification du sol (A, B, C ou D), de la roche et des sols organiques selon leur résistance.
Lors de travaux de terrassement, le matériau et les résidus extrais de la terre s’aèrent et augmentent de volume selon la nature de la terre. On appelle ce phénomène le foisonnement.
A noter que le pourcentage de foisonnement pour la Classe A par exemple est de 20% soit un coefficient de foisonnement de 1,20, contre 35% pour la Classe B avec un coefficient de 1,35.
Il existe aujourd'hui une nouvelle technique de terrassement, appelée terrassement par aspiration, plus efficace, garantissant un gain de temps pour tout type de chantier. Cette méthode fonctionne par aspiration des débris et résidus.